Rome _ Place du Capitole

La naissance de Rome (21 avril 753 avant J.C) : 
D’après les mythes romains, Romulus fonda la ville de Rome à l’emplacement du mont Palatin sur le Tibre le 21 avril 753 av. J.-C.
Selon le mythe rapporté par Tite-Live, Procas, le roi d’Albe-la-Longue, avait deux fils : Numitor et Amulius. À la mort de leur père, l’héritage fut partagé à parts égales : l’aîné, Numitor, obtint le trône, tandis qu’Amulius, le cadet, récupéra les richesses et l’argent paternel.
Déçu par le partage, Amulius détrôna son frère et tua le fils de Numitor, Lausus. Afin d’être sûr que la lignée de Numitor disparaisse, il fit également de sa nièce, Rhéa Silvia, une vestale dont le sacerdoce l’obligea à rester vierge tout au long de sa vie.
Néanmoins, le dieu Mars tomba fou amoureux de la jeune fille qui accoucha de jumeaux : Romulus et Rémus. Amulius fit alors emmurer la vestale et condamna les nourrissons à être jetés dans le Tibre. Les enfants furent abandonnés dans une fondrière, sur les rives du fleuve en crue, par le serviteur chargé d’exécuter la sentence.
Ils furent alors recueillis par une louve qui les allaita dans la grotte du Lupercal, au pied du Palatin. Par la suite, le berger Faustulus, témoin de ce prodige, recueillit alors les jumeaux au pied du Ficus Ruminalis (figuier sauvage) situé à l’entrée de la grotte et les éleva, en compagnie de son épouse Acca Larentia. Cette dernière aurait été une prostituée que les bergers des environs auraient surnommée lupa, en latin « louve » ou « prostituée ». La légende de la louve allaitant les jumeaux tirerait peut-être son origine de ce surnom. Notons également à ce sujet, que le Ficus Ruminalis aurait été, à l’origine, consacré à la déesse Rumina qui présidait à l’allaitement .Devenus adultes, Romulus et Rémus décidèrent de fonder une ville. N’arrivant pas à départager celui des deux qui donnerait son nom à la nouvelle ville, ils s’en remirent aux augures.

Rome Antique (Moyen Age) : 

Non seulement, ce fut le centre religieux de l’ancienne Rome avec les temples de Jupiter, de Junon et de Minerve, mais c’était aussi le centre du pouvoir de la Rome Républicaine et Impériale, où s’exerçait la puissance qui dirigeait l’Empire Romain. Au retour des campagnes militaires, les généraux victorieux avaient coutume de gravir la colline pour y être acclamés du peuple. L’édifice le plus prestigieux qui occupa les lieux fut certainement le temple de Jupiter.

Les constructions furent soumises à de nombreuses destructions, reconstructions, modifications et déplacements pendant la longue période de la Rome antique. Entre autres constructions et de nombreuses statues, il y eut un atelier monétaire, l’Athenaeum – la première « université », un obélisque, un statue d’Hercule, … La voie sacrée qui traverse Rome se termine au Capitole ( et commence près du temple de Saturne).

Transformation de la place par Michel Ange (Renaissance) :
Considérée comme l’une des plus belles places de Rome dès le Moyen Âge, elle a pris sa disposition actuelle au xvie siècle lorsque Paul III charge Michel-Ange de la rénover complètement à l’occasion notamment de la visite à Rome de l’empereur Charles Quint.
Michel-Ange redessine complètement la place en 1534-1538, la représentant dans tous ses détails et la tournant non plus vers le Forum romain mais vers la basilique Saint-Pierre, qui représente le nouveau centre politique de la ville. Cette place est située au sommet de la colline du Capitole.

Au centre de la place, la statue équestre de Marc-Aurèle montre l’empereur en vainqueur des germains, levant la main droite en signe de paix. Cette œuvre est considérée dans l’art comme le « modèle parfait » de la statue équestre.
Au haut de l’escalier monumental (la Cordonata), dont les balustrades sont décorées de marbres antiques, se dressent les antiques statues colossales des frères demi-dieux Castor et Pollux, fils de Jupiter, appelés aussi Dioscures.

Le bas de l’escalier est encadré de part et d’autre par deux lions égyptiens en basalte noir.

Le Palais des conservateurs remplaça le Siège des corporations, un édifice du XIVe siècle, transformé par Michel-Ange puis terminé par Giacomo Della Porta (1564-1568). Il abritait les conservateurs qui étaient les officiers municipaux chargés de l’urbanisme et de l’entretien des bâtiments. Il accueillit aussi des bureaux de corporations marchandes et artisanales.

Le Palazzo Nuovo (le Palais Neuf en français) est la copie du Palais des Conservateurs, dont la construction fut achevée par les frères Rainaldi (1603-1654). C’est le bâtiment historique du Musée du Capitole.

Le Palais des Sénateurs (Palazzo Senatorio) est le siège de la mairie de Rome, construit au XIIIe siècle sur les fondations du tabularium

De nos jours, c’est le siège de l’administration de la ville de Rome. Le Palais des Conservateurs et le Palais des Sénateurs existaient déjà. Il créera le Palais neuf (Palazzo Nuovo) de l’autre côté de la place, avec sa façade identique au Palais des Conservateurs. Palais des Conservateurs, plus ancien musée du monde.

La statue équestre de Marc Aurèle (italien : Statua equestre di Marco Aurelio, latin : Equus Marci Aurelii) est une statue équestre romaine conservée dans les musées du Capitole, à Rome. Une copie, réalisée en 1981 lorsque l’original a été démonté pour restauration, a été installée sur le dernier emplacement en extérieur qu’elle a occupé avant sa mise à l’abri, sur la place du Capitole.
Elle est en bronze et mesure 4,24 m de haut. Bien que l’empereur soit en selle, il présente de nombreuses similitudes avec les statues debout d’Auguste.
C’est sans doute la statue équestre la plus célèbre, et aussi la plus ancienne, étant la seule de la Rome antique qui soit parvenue jusqu’à nous.
La statue a été érigée en 175 apr. J.-C. Son emplacement d’origine est débattu : le forum romain et la piazza Colonna (où se dresse la colonne de Marc-Aurèle) ont été proposés. Cependant, il a été noté que le site où elle se trouvait à l’origine avait été transformé en vignoble au début du Moyen Âge. Il est toutefois probable qu’à l’origine, la statue trônait sur l’un des forums impériaux avec les statues d’autres empereurs.
À l’époque médiévale, c’est l’une des rares statues romaines à rester à la vue du public dont elle est connue sous le nom de Caballus Constantini. Au viiie siècle, elle se trouve dans le Campus Lateranensis, à l’est du Palais du Latran à Rome, installée sur un piédestal qui fut plus tard fourni par Sixte IV.

Copie en bronze de la statue originale romaine de Marc Aurèle, aujourdhui conservée au Palazzo Nuovo

Son emplacement à côté du palais du Latran est dû au fait que ce site abritait autrefois la maison du grand-père de Marc-Aurèle, Marcus Annius Verus, où se sont déroulés la naissance et l’éducation de l’empereur.En 1538, le pape Paul III la fait déplacer sur la place du Capitole lors de la restructuration de la colline. Bien qu’il ne soit pas d’accord avec son positionnement central (un contemporain rapporte que Michel-Ange aurait estimé qu’il valait mieux « que ce cheval reste à son emplacement actuel »), Michel-Ange lui conçoit un piédestal particulier.
On a longtemps hésité sur l’identité du personnage. C’est par des comparaisons monétaires que l’on pense aujourd’hui qu’il s’agit de Marc Aurèle. Cependant, il y a aussi des airs de ressemblance avec les empereurs Antonin le Pieux (138-161) et Commode (180-192), le fils de Marc Aurèle.

Qui est Marc Aurèle ?

Marc Aurèle est un empereur, philosophe stoïcien et écrivain romain né le 26 avril 121 à Rome et mort le 17 mars 180 à Sirmione (selon Tertullien) ou à Vindobona. Il est le dernier des souverains connus sous le nom des « cinq bons empereurs » et le dernier empereur de la Pax Romana, une époque de paix et de stabilité relative pour l’Empire romain. Il est consul romain en 140, 145 et 161. Marc Aurèle naît sous le règne d’Hadrien.
Après la mort d’Antonin le Pieux, Marc Aurèle est le seul héritier de l’Empire. Le Sénat lui accorde le titre d’Auguste ( titre porté par les empereurs romains jusqu’au début du viie siècle, par référence à la dignité accordée au premier d’entre eux, Auguste) et d’Imperator (titre parfois attribué, durant la République romaine, lors de leur retour de campagne militaire, aux généraux romains victorieux), en plus de celui de Pontifex maximus (titre donné au grand prêtre à la tête du collège des pontifes. C’est la charge la plus élevée en prestige et en obligations au sein de la religion publique romaine), prêtre à la tête des cultes officiels de la religion romaine. Il semble que Marc Aurèle soit réticent à l’idée d’assumer le pouvoir impérial, au moins au début, puisque l’Histoire Auguste le décrit comme « contraint » par le Sénat à prendre en charge la Res publica. Marc Aurèle, avec sa préférence pour la vie philosophique, trouve la fonction impériale peu attrayante. Sa formation de stoïcien le pousse cependant à comprendre que c’est son devoir, et il finit par accepter ces responsabilités.

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La place Saint-Pierre du Vatican

La place Saint-Pierre (Piazza San Pietro en italien) est une grande esplanade, d’architecture baroque
(L’architecture baroque apparaît au début du XVIIE siècle en Italie et se propage rapidement dans
toute l’Europe), située devant la basilique Saint-Pierre, au Vatican, dont elle constitue en quelque
sorte le parvis, présentant sa façade sur son côté ouest.

C’est là que se tient la foule lors des grandes fêtes religieuses célébrées par le pape, comme la
bénédiction urbi et orbi.

La place actuelle est commandée en 1656 par le pape Alexandre VII au Bernin afin de mettre en valeur l’espace situé devant la basilique.


Le pape impose de multiples contraintes à l’architecte :

Respect des bâtiments existants (notamment, la place ne doit pas masquer les fenêtres des appartements pontificaux où le pape apparaît régulièrement), esplanade immense pour accueillir une foule importante, passage à couvert des processions. Le Bernin, dans l’esprit de l’architecture baroque trouve une solution urbanistique et symbolique élégante pour créer un effet de surprise en concevant une colonnade qui s’écarte depuis la basilique comme deux bras qui accueillent la foule.

Le Bernin explique ce choix en ces termes : « puisque l’église de Saint-Pierre est la mère de toutes les
autres, elle devait avoir un portique qui montre précisément de vouloir recevoir à bras ouverts,
maternellement, les catholiques ».

L’artiste réalise cet ensemble architectural de 284 colonnes, 88 piliers et 140 statues placées à une
hauteur de 19 mètres, en onze années de 1656 à 1667, en son centre se trouve, l’obélisque du Vatican qui, à l’origine, est apporté d’Égypte.

Sur le grand axe de l’ellipse, à environ 60 mètres de part et d’autre de l’obélisque, se trouvent,
également sur la place, deux fontaines signées respectivement :
au nord, Carlo Maderno (neveu de Domenico Fontana), réalisée en 1615
au sud, Carlo Fontana (petit-fils de Domenico Fontana), réalisée en 1675

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La via del Babuino et la piazza del Popolo


La via del Babuino :

Cette rue relie la piazza di Spagna directement à la piazza del Popolo. Cette place a connu différents noms. En effet, depuis le début du XIVe siècles, cette rue avait deux noms : la via dell’orto di Napoli et la via del Cavalletto.
En 1525, le Pape Clément VII, change en donnant son nom : Via Clementina ( Pape Clément VII ). En 1540, la rue prend le nom du Pape Paul III ( Via Paolina ).

Elle finira par être rebaptisée Via del Babuino grâce à la statue d’un Silène ( personne de la légende de Dionysos ). Cette fontaine publique a été installée grâce au pape Pie V en 1571. Elle représente un vieillard repoussant et couvert de poil, c’est pourquoi les habitants l’ont surnommé le babouin, car elle était trop laide. 

La rue est aujourd’hui connue pour ses antiquaires, magasins de luxe et abritent aussi quelques très beaux bâtiments.


La Piazza del Popolo :

Trois rues qui mènent à la place sont la Via del Babuino, au milieu, la Via del Corso et la Via di Ripetta.

La piazza del Popolo signifie “Place du Peuple”, mais ce nom se rapporte aux peupliers qui entourent la place et non au peuple. 

Cette place a été construite à l’époque Baroque ( XVI-XVII ). A cette époque, Rome est la capitale de l’Eglise catholique où règne le Pape. L’Eglise doit faire face à la naissance du Protestantisme et à la diffusion de ses idées en Europe.(Protestantisme :confession du Christianisme qui met en avant les écritures de la Bible). 
Le sac de Rome a lieu le 24 Août 1527 :  la ville est détruite par les soldats de Charles Quint, occupée et saccagée jusqu’en 1528 : les œuvres artistiques sont détruites et les artistes s’exilent.

La reconstruction de Rome débute à cette date et l’image de Rome sera rétablie grâce au rayonnement du mouvement artistique “le Maniérisme”.(courant esthétique de la fin de la Renaissance qui envisage une nouvelle représentation du canon hérité de l’Antiquité).   

 L’église s’empare de  cet art et l’utilise comme une propagande. Elle montre ainsi sa richesse et son triomphe face aux protestants.

Aujourd’hui, la place a perdu son rôle prestigieux de porte d’entrée principale de Rome. 

Elle a conservé son aspect grandiose et théâtral censé impressionner les pèlerins et voyageurs. C’est au début du XIXe siècle que l’architecte Giuseppe Valadier a imaginé cette place à la demande du Pape Pie VII. Il a dû modifier l’apparence de la place en respectant les monuments qui existaient déjà. Son style est néo-classique.


Monuments autour de la place :

Sur cette place, nous pouvons apercevoir différents édifices tels que deux fontaines.
Toutes deux sculptées par Giovanni Ceccarini entre 1822 et 1823, dans un style néoclassique.
La fontaine de Neptune (Fontana del Nettuno) représente Neptune (Dieu de la mer, des eaux vives et des sources) avec son trident, accompagné de deux tritons ( monstres marins qui ont un corps humain qui se termine en queue de poisson ).

La fontaine de la déesse Roma (Fontana della Dea Di Roma), cette fontaine représente Roma casquée et armée d’une lance. A ses pieds, les deux hommes sont des représentations allégoriques des deux fleuves, le Tibre et l’Aniene.

La porta del Popolo est la porte nord de la ville. C’était l’ancienne Porta Flaminia percée dans le mur d’Aurélien qui prit son nom actuel en même temps que la place sous le pontificat de Sixte IV.

Sa façade externe est inspirée des arcs de triomphe romains réalisés en 1562 et 1564, le pape voulait une porte conforme à la splendeur de Rome.

Bernin a décoré la façade intérieure, on peut encore y lire : “Felici faustoque ingressui” = une entrée heureuse et prospère pour la reine Christine de Suède en 1655.

Les églises jumelles : Santa Maria dei Miracoli (corso et Ripetta) et (Basilique) Santa Maria in Montesanto. Ces deux églises ont été conçues en 1662 par l’architecte Carlos Rainaldi et réalisées par Carlos Fontana. La construction de Santa Maria dei Miracoli a débuté en 1675 et a été achevée en 1681: son dôme est octogonal. Santa Maria in Montesanto,sa jumelle, a été achevée en 1679. Ces deux églises ont été créées afin d’impressionner les pèlerins. 

Bernin s’est occupé de la basilique, il y a installé une coupole dodécagonale.

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Après cette visite, les étudiants de deuxième année de BTS tourisme se sont dirigés vers la fontaine de Trevi pour le guidage de Bérénice.

Guidage Centrale Montemartini

Le vendredi après-midi après la visite du château Saint-Ange, les BTS2 m’ont suivie jusqu’à la centrale Montemartini. Située dans le quartier industriel Ostiense au sud de la capitale Italienne, cette ancienne usine électrique est aujourd’hui devenue un musée abritant une partie de la collection du Capitole.

Après la rencontre avec notre guide pour la visite guidée, j’ai présenté à la classe l’histoire du monument.

En quelques mots, on peut dire que cette centrale était pour l’époque un projet fou qui à permis à la ville de devenir indépendante énergétiquement et de s’affirmer dans une période marquée par les guerres et le totalitarisme. Elle permet également aujourd’hui de faire revivre le quartier industriel et de le dynamiser grâce au musée. A l’intérieur on y retrouve le mélange parfait entre patrimoine industriel et héritage culturel. Grâce aux collections du Capitole, la centrale à eu une deuxième vie et attire chaque année près de 30 000 visiteurs.

Jade

Le Forum Romain

Allons à la découverte d’un des lieux les plus connus de Rome : Le Forum Romain.

A l’origine, le Forum Romain était un marécage qui servait de nécropole, c’est-à-dire qu’il servait de cimetière. Assainie au VIème avant JC, par le Roi Tarquin l’Ancien, qui fit drainer les eaux vers le Tibre, la plaine accueille, alors, le premier forum de la cité. 
Sous la République, une foule de bâtiments s’y ajoute : des boutiques, des temples.. et depuis il ne cesse de se développer. 
Très vite, dès le 1er siècle av. JC, le forum ne suffit pas à pallier les besoins de Rome, qui est devenu une ville qui compte 1 million d’habitants, Jules César décide, alors, de faire des agrandissements. 

Le Forum Romain devient le centre politique, administratif, commercial  et religieux de la ville. 

Il s’organise autour de la Via Sacra qui est  la route la plus ancienne de l’Empire Romain. Son nom veut dire « Voie sacrée » : son parcours suit les bâtiments les plus importants de la Rome Antique. C’est l’une des premières routes pavées, ce qui facilite son accès depuis les différents quartiers de Rome.
C’était, aussi, la voie que remontent les empereurs et les généraux lorsqu’ils revenaient victorieux de leurs campagnes de guerre.

Dans cette présentation du Forum Romain, nous évoquerons l’histoire et la fonction de 4 bâtiments :

Plan du Forum Romain

L’Arc de Septième Sévère est l’un des derniers bâtiments construits autour de la Via Sacra. 

Érigé en 203 ap. JC, pour célébrer les 10 ans de règne de Septième Sévère, ce dernier le déduit aussi à ses fils Geta et Caracalla. 
A l’époque, il était utilisé comme la porte du passage piéton donnant sur la Place du Forum. 
L’Arc représente des scènes guerrières qui illustrent les victoires de l’empereur Septième Sévère contre les Parthes entre 195 et 197 ap JC.
On peut voir ces combats au-dessus des deux petites arches. En bas des colonnes, on remarque des soldats sculptés avec des prisonniers. 

C’est l’édifice le mieux conservé du forum.

La Curie est l’un des premiers bâtiments du forum.

La première Curie fut construite en 80 av JC, sous le Roi Tullus Hostilius, et fut désignée comme le siège du Sénat.
Celle qu’on peut observer, aujourd’hui, est la restauration qui a été faite sous Dioclétien en 284. 

Au VIIème siécle, la Curie fut transformée en l’Église San Adriano par le Pape Honorius 1er, c’est pourquoi sa conservation est si intacte. 
Sa façade en brique était, à l’époque, revêtu de marbre et était composé de grosses portes en bronze vert, qui, par la suite, on été déplacées à la Basilique Saint-Jean du Latran au XVII ème siècle. 

La curie est composée d’une grande salle de réunion et d’une autre plus petite qui était destinée aux réunions secrètes. Afin de parvenir à entrer dans la Curie, il fallait devenir sénateur, qui était la dernière étape de la carrière politique ; il fallait donc avoir plus de 32 ans et avoir déjà occupé des postes importants.

L’évènement le plus important de la Curie, fut l’assassinat de Jules César, mort à cause d’un complot entre les sénateurs romains, qui se surnommaient « Les Liberatores », pas moins de soixante sénateurs sont contre lui, dont son fils Brutus, car ils  voulaient restaurer la République.
Pour assurer la pérennité de son œuvre, Jules César projette d’accepter le titre de roi pour la partie orientale de l’empire romain à l’occasion de la prochaine réunion solennelle du Sénat. 
Sauf que peu avant, le Sénat avait nommé Jules César dictateur à vie malheureusement à cause de toute cette prise de pouvoir, les comploteurs pensaient que le régime allait aboutir à une tyrannie. 
Finalement, l’assassinat eut comme résultat une guerre civile pendant 15 ans, suivie de la prise du pouvoir par Octave, dit Auguste, le premier empereur romain

La Maison des Vestales, aussi appelée Temple de Vesta, déesse de la Terre, du feu et du foyer, était un lieu réservé aux prêtresses (vestales). C’était un ordre formé, à l’époque des Rois de Rome et le seul ordre féminin de la Rome Antique.

Leur rôle était d’entretenir le Feu Sacré, afin qu’il ne s’éteigne jamais. Ce feu symbolisait la pérennité de la ville. 
Ces missions étaient de base confiées aux filles du Roi puis se furent aux  fillettes de 6 à 10 ans de familles patriciennes qui étaient recrutées et qui devaient impérativement rester vierges sous peine d’être enterrées vivantes.

Elles jouissaient de grands privilèges comme l’indépendance du patriarcat, du prestige et de l’argent. 

La maison des Vestales était sur 2-3 étages. La cour avait 3 bassins rectangulaires. On peut admirer des bases de statues qui ornaient le portique. Aujourd’hui elles ont été repositionnées au hasard, ou transférées au Musée des Thermes de Dioclétien. 
Au rez-de -chaussée, il y avait la cuisine, un moulin à meuble, le four. Aux étages, il y avait des chambres, des salles d’eau chauffées, une salle de réception, une salle liée au culte du dieu Aius Locutius. L’étymologie du dieu Aius Locutius renvoie à l’acte de la parole.

En 309 av. Jc, lorsque les Gaulois de Brennus marchent sur Rome, on entend une voix mystérieuse qui met en garde les Romains de l’invasion de la cité par des hordes barbares. Personne ne s’en soucie et les Gaulois occupent la ville, la pillent et l’incendient. Plus tard, une fois les barbares partis, on élève un sanctuaire au dieu inconnu dont la voix a prévenu les Romains du danger qui les menaçait.

La Basilique de Maxence et Constantin : avant toute chose, il faut savoir, que pendant la Rome Antique, les basiliques n’avaient pas de fonction religieuse. 
Au IVème siècle, Maxence rénove l’édifice d’époque flavienne : le Horrea Piperataria; un ancien entrepôt de poivres, d’épices, de drogues et de médicaments. Il devient, alors, une basilique judiciaire, qui accueille la préfecture. 

L’édifice devient le centre administratif le plus important de la ville. 

La Basilique fait 110m de long et 35 m de haut. Il se composait d’une immense voûte reposant sur 8 colonnes de 15 m. Le sol et les murs intérieurs étaient recouverts de plaques de marbre.

En 312 ap JC, Constantin et Maxence sont 2 prétendants de l’Empire qui lutte pour le pouvoir. 

Une bataille éclate entre les deux et Constantin bat Maxence sur le Pont Milvius, qui est le pont le plus important de Rome (actuellement dans le quartier de Flaminio).
Après cette victoire, Constantin décide de continuer la construction de la Basilique mais en changeant le plan initial. Il décide de rajouter une entrée donnant sur la Via Sacra et d’y rajouter une statue colossale d’environ 12m de lui-même (la tête mesure 1,75m).

Forum Boarium et la Bouche de la Vérité

Le forum Boarium est l’un des plus anciens forums romains (753 avant Jésus-Christ), il se situe dans la Rome antique, à proximité du Tibre dans le quartier du Vélabre, entre les collines du Capitole au nord, du Palatin à l’est et de l’Aventin au sud. Il se situe également à proximité du Circus Maximus. Dans la ville moderne de Rome, centré sur la Piazza della Bocca della Verità, il se trouve dans le rione de Ripa.

Le rôle économique du forum Boarium, relié à la rive droite du Tibre par deux ponts, le pont Sublicius et le pont Aemilius, s’explique par la proximité du fleuve qui facilitait l’accès des marchandises intensifiant ainsi l’activité commerciale. C’est ici que se situait le premier port de Rome « Portus Tiberinus ».

C’est, selon la légende de la fondation de Rome, l’endroit où s’échoue le panier de Romulus et Rémus ; Lorsqu’ils sont nés, pour être sauvés, les frères ont été jetés dans le Tibre, placés dans un panier qui a échoué près de la zone des sept collines situées près de l’embouchure du Tibre.

Le forum se constitue de plusieurs monuments :

Temple rond ou temple d’Hercule : petit temple rond que l’on a longtemps pris pour un temple de Vesta mais en fait il s’agit d’un temple consacré à Hercule Victor datant du Vème siècle avant J.C. fondé par un marchand. Les parois sont en blocs de marbre ce qui est rare à Rome où l’on employait des revêtements de plaques de marbre. Vingt colonnes cernent la cella (lieu d’un temple où était la statue du Dieu).

Temple de Portunus (dieu des ports) : Sa construction est de la fin du IIème siècle avant J.C. Son entrée est à l’inverse du forum Boarium, elle lui tourne le dos. Celui que l’on peut voir aujourd’hui date de 75 avant J.C. mais d’autres ont existé avant lui et ont été détruits par divers incendies. C’était une chapelle consacrée à la corporation des bateliers. La cella était précédée d’un portique ayant quatre colonnes sur la façade, deux sur le coté. Ces six colonnes sont en travertin, huit décorent la cella.

Arc de Janus : ou Janus Quadrifons. Il servait de carrefour où passaient quatre voies sous ses quatre arches (d’où son nom : Janus = dieu des portes, quadrifons = quatre voies). Il fut élevé avec des pierres prises dans d’autres monuments, il fut construit au dessus de la Cloaca Maxima et marquait la jonction entre le Forum Boarium et le Vélabre.

Fontaine des tritons : sur la place vous pourrez aussi voir une grande fontaine baroque, commandée par le Pape Clément XI à Bizzaccheri en 1715, surmontée d’une vasque soutenue par des tritons.

La bocca della verità : Sous le porche de l’église Santa Maria in Cosmedin a été déposée une pierre circulaire d’origine romaine qui fut une pierre d’égout, la légende voulait qu’elle recouvre un trésor. Un visage grimaçant y était grossièrement figuré, la bouche était un trou percé au centre de la pierre. Ce trou a donné naissance à une légende : quand quelqu’un voulait démontrer la véracité d’une assertion, il y plaçait sa main et le trou se refermait dessus s’il mentait.

Forum de Trajan : sa colonne et ses marchés

Après la visite du Forum Romain présenté par Judith, les étudiants de BTS 2 se sont rendus au Forum de Trajan pour la visite de Sarah.

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Qui était Trajan ?

L’empereur Trajan est né en 53 à Italica (Andalousie actuelle) et est mort en 117 en Sicile. Il est devenu empereur romain fin janvier 98 et le sera jusqu’à sa mort. Cet empereur a marqué le fondement de la dynastie des “Antonins” qui régna à Rome de 96 à 192 après J. -C. Il succède à l’empereur Domitien. 

La colonne de Trajan

Cette colonne se situe sur le forum de Trajan, sa construction débute en 107 et se termine en 113 après J.-C. Son but est de célébrer les victoires de l’empereur Trajan contre la Dacie.

Il y a eu 2 guerres contre les Daces : la première de 101-102 et la deuxième de 105-106. Ces guerres avaient pour but de venger les défaites subies quinze ans plus tôt par l’empereur Domitien. Trajan voulait contrôler les frontières, car les Daces sont un peuple agité et barbare. Cependant, c’est également un peuple riche et c’est pour cette raison qu’il prépare une annexion.

La colonne Trajane est la première colonne coclide, c’est-à-dire qu’elle possède des escaliers à l’intérieur et des décorations en spirale. Elle mesure une quarantaine de mètres de haut et est constituée de 18 tambours de marbre blanc.

Les décorations en spirales représentent près de 200m d’histoire que l’on pourrait dérouler comme un film racontant les deux guerres et les conquêtes de Trajan.

C’est à la fois une œuvre commémorative et un documentaire conçu par l’architecte Apollodore de Damas sur l’ordre de Trajan lui-même.

C’est également le monument-mausolée de Trajan. Le piédestal est une chambre funéraire où sont placées durant l’Antiquité deux urnes d’or avec les cendres de l’empereur et de son épouse Plotine.

Au sommet, était placée la statue de Trajan en bronze doré, qui a probablement été perdue au cours du Moyen Âge. Aujourd’hui, les cendres ont disparu en même temps que la statue de l’empereur.

En 1587, le Pape Sixte-Quint remplace la statue disparue par celle de Saint Pierre.

Vous pourrez trouver des inspirations de cette colonne dans différents lieux. Par exemple, il y a la colonne de Constantin à Istanbul et la colonne de Napoléon place Vendôme à Paris.

Le Forum de Trajan

Le forum de Trajan est le dernier forum impérial construit à Rome. C’est le plus monumental et le mieux conservé.

Il comprend la Basilique Ulpienne, la colonne Trajane vue précédemment, 2 bibliothèques et les marchés de Trajan. La construction a commencé en 106 et s’est terminée en 113 et a été financée par le butin que Trajan a rapporté des campagnes en Dacie.
Le forum de Trajan est parallèle au forum de César et perpendiculaire au forum d’Auguste.

Trajan veut un forum qui surpasse les autres de par sa grandeur et sa richesse de décoration.

Le schéma reflète la politique militariste de l’empereur. L’agencement des édifices rappelle la structure des camps militaires :

  • une place centrale : l’esplanade du forum
  • une basilique : la basilique Ulpienne
  • le sanctuaire des enseignes des légionnaires : la colonne de Trajan
  • le local réservé aux archives militaire : les deux bibliothèques

Plusieurs sources montrent que le forum avait des multiples fonctions : en plus d’accueillir des écoles et des lieux de lecture, on y promulgue les lois.

Les Marchés de Trajan 

Les marchés de Trajan sont construits en terrasse-gradin de 6 étages au flanc de la colline du Quirinal. Ils sont considérés comme l’un des plus anciens centres commerciaux du monde antique avec environ 150 boutiques. Ce complexe hébergeait différentes activités de marché et de commerce aux étages inférieurs et les étages supérieurs étaient occupés par les locaux administratifs.

La fonction de marché a longtemps été pensée à l’image des centres commerciaux actuels ou aux souks d’orient. Cependant, des fouilles récentes amène à reconsidérer cette dénomination à cause des couloirs très étroits et des escaliers raides qui rendent la circulation de marchandise difficile. Le bâtiment serait donc un simple lieu administratif.

Les Marchés de Trajan sont aujourd’hui occupés par le Musée des Forums Impériaux. Il donne l’opportunité aux visiteurs d’explorer les Marchés et de voir des reconstructions de bâtiments antiques et de vestiges.

A la fin de la visite, les étudiants de deuxième année se sont dirigés vers le Capitole pour la visite d’Amandine.

Le Circus Maximus à Rome

Après un guidage intéressant réalisé par Manon au forum Boarium, les étudiants de BTS2 se sont déplacés jusqu’au Circus Maximus qui leur a été présenté par Léa.

Le Circus Maximus était le plus grand cirque et hippodrome de la Rome Antique et est aujourd’hui le plus grand espace vert au cœur de Rome.

Situeé au bord du Tibre et non loin du Forum Romain, le cirque profite d’être bordé des collines du Palatin et de l’Aventin pour être disposé en gradins naturels.

C’est ici que se déroulaient de célèbres courses de chars, des combats de gladiateurs, les jeux de Rome et d’autre événements comme des chasses d’animaux sauvages. Les Romains étaient des grands adeptes des compétitions sportives en tout genre : au début du IV° siècle plus de 109 jours par an étaient consacrés aux compétitions, ce lieu devient donc véritable monument marquant dans le paysage urbain symbole du pouvoir.

Le Circus Maximus tout comme Rome ne s’est pas formé en un jour, son architecture était en constante évolution. C’est une arène de forme rectangulaire, au côté Nord légèrement incurvé et au côté Sud de forme circulaire.

Depuis l’extérieur, le cirque présentait trois étages d’arcades, un front impressionnant où des petits commerces auraient comblé les besoins des spectateurs. Des écrits montraient que les arcades et le cirque possédaient de nombreuses statues en l’honneur des dieux.

À l’intérieur, trois rangs de gradins étaient séparés par des murs, de nombreux escaliers permettaient aux spectateurs de passer des galeries intérieures aux gradins. Comme dans tous les monuments romains les gradins correspondent aux classes de la société, le plus riche en bas et les autres en haut souvent debout.

Sa première forme de construction remonte au V° siècle avant J-C pendant le règne de Tarquin l’ancien, un roi étrusque qui a fait passer Rome de village à cité monumentale. Le cirque est équipé d’une structure en bois.

C’est sous le règne de Jules César, en 46 avant J.-C., que pour satisfaire la demande du peuple, il ordonne un réaménagement important du cirque, il ajoute des rangées de gradins en marbre et en pierre. Il modifie sa taille, qui deviendra sa taille finale de 600m de long et 400m de large, ce qui représente 16 terrains de foot. Cet agrandissement a pour but d’accueillir toujours plus de monde mais aussi pour les processions triomphales des armées.

  • En 33 avant J. -C., un consul ajoute 7 dauphins de bronze et un compte-tours est placé au centre de la spina, autour de laquelle tournent les chars.
  • En 10 avant J. -C., L’empereur Auguste achève les travaux commencés par César et fait construire une tribune impériale afin d’assister aux spectacles depuis un point de vue privilégiée. Il fait également ériger un obélisque provenant d’Égypte sur la spina dédiée au dieu Sol.
  • En 64, le grand incendie de Rome détruit une grande partie du cirque encore en bois.
  • Au II° siècle, sous le règne de Trajan, le cirque agrandit encore sa capacité en hauteur pour ajouter 5000 sièges supplémentaires, atteignant une capacité d’accueil de plus de 300 000 spectateurs. Il transforme aussi la loge impériale, en une loge conçue pour qu’il puisse admirer la course et que le peuple sache sa présence.
  • Au début du IV° siècle, l’empereur Constantin II, fait restaurer le cirque en installant un nouvel obélisque prélevé en Égypte, sur la spina, qui fait plus de 33 mètres de haut.
  • En 549 a lieu la dernière course, ensuite le cirque maxime est laissé à l’abandon et tombe en ruine. Les pierres et marbres des gradins et des tribunes sont réutilisés dans la construction de palais et d’églises. Le site fut alors laissé à l’abandon, bien que les Frangipanes aient fortifié le site en 1144.

Dans les années 1580, les 2 obélisques sont déplacés, suite à des fouilles lancées par le Pape Sixte V
– L’obélisque de Constance II est déplacé sur la place Saint-Jean-de-Latran
– L’obélisque d’Auguste est déplacé à la Piazza del Popolo
Il ne reste donc presque plus rien des structures de l’ancienne construction.

Le cirque Maxime, longtemps à l’abandon, est un temps devenu le quartier de La Moletta, avant d’être vidé de ses centaines d’habitants pendant la période fasciste, dans les années 1930. En faisant cela Mussolini, espère redorer l’image de Rome et de l’Italie en glorifiant son passé pour lui redonner toute sa puissance.

Aujourd’hui vous pouvez vous rendre au cirque pour:
– Profiter du parc
– Visiter la zone archéologique
– Diverses manifestation (festival, anniversaire de Rome, ….)

Les étudiants se sont ensuite dirigés vers le quartier Trastevere poursuivre leur découverte.

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Rome – La Place d’Espagne

Durant ce voyage nous avons eu l’occasion de voir la Place d’Espagne est ses alentours.

La place d’Espagne (Piazza di Spagna) doit son nom à la présence de l’ambassade d’Espagne qui s’établit sur la place au XVIIème siècle. La place est bordée de beaux immeubles aux couleurs chaudes.(autour de la fontaine) Mais ce qui fait la réputation de la place d’Espagne, est la perspective de la fontaine de la Barcaccia à l’église de la Trinité des Monts, reliée par un très bel escalier construit au XVIIIème siècle.

La Fontaine Barcaccia été sculptée par Pietro Bernini et son fils Gian Lorenzo en 1598. Sa réalisation fut difficile en raison de la basse pression de l’eau à cet endroit, qui ne permettait pas l’installation de jets d’eau et autres cascades.
Pour remédier à cette situation, Bernini donna à son œuvre la forme d’une barque semi immergée au-dessous de la chaussée ; pour y ajouter des petites fontaines d’eau potable.

Les « marches espagnoles » de Rome, sont construites dans le style rococo entre 1723 et 1726, ils vont de la Place d’Espagne à l’église de la sainte Trinité des Monts.
Les escaliers sont constitués de 138 marches et de trois terrasses différentes, faisant référence à la Sainte Trinité (le père, le fils et le Saint-Esprit).
L’appellation est quelque peu trompeuse, puisque les marches ont été construites sur la demande des Français (Louis XII)

L’obélisque de la Trinité-des-Monts est une obélisque importé d’Égypte, datant de l’époque romaine, Il porte une inscription hiéroglyphique aux noms de Séthi 1er et Ramsès II (pharaons d’Egypte), copiée de manière assez maladroite sur celle de l’obélisque de la Place du Peuple. Il est d’une hauteur de 13,97 m. Cet obélisque est en granite rouge des carrières de Syène (Assouan).

L’église et le convent sont construits entre 1494-1798. Elle possède une façade mondialement connue avec ses deux clochers symétriques datant de 1495. Elle fait partie des cinq églises catholiques francophones de Rome.
L’église se compose d’une seule nef entourée de six chapelles latérales. La façade, ornée de deux clochers symétriques à coupole octogonale.
L’Église Trinité vient de l’affirmation que Dieu est unique en trois personnes, le Père, le Fils et le Saint-Esprit, égaux, participant d’une même essence divine et pourtant fondamentalement distincts

Le Panthéon de Rome

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Présentation du monument

Le Panthéon est un monument religieux datant de l’Antiquité romaine. Il est situé sur la Piazza della Rotonda, en plein coeur de Rome. Il a été construit au Ier siècle avant J-C. Cet édifice était autrefois, un temple dédié à toutes les divinités antiques. Il a ensuite été converti en église au VIIème siècle après J-C et est aujourd’hui la Basilique de la Sainte-Vierge et de tous les Martyrs. C’est le plus grand monument de la Rome Antique en étant pratiquement intact puisque il a toujours été utilisé depuis sa construction.

Le nom du Panthéon est issu du grec « panthéion », qui signifie « de tous les dieux ». La plupart des auteurs latins le nomment sous la forme grécisante « Pantheon ».

Le Panthéon supporte la plus grande coupole de l’Antiquité avec 150 pieds romains, soit 43.30m de diamètre, ce qui en fait la plus grande coupole du monde construite en béton non armé.

Construction du monument
La construction du monument fut menée en deux temps.
Le Panthéon d’Agrippa:
Le Panthéon original fut construit en 27 av. J.-C., au début du règne d’Auguste, par Agrippa,
compagnon d’Auguste, qui participait ainsi à la politique d’embellissement de la Ville, encouragée par l’empereur.
Il édifia le Panthéon et les thermes d’Agrippa en marge de la partie urbanisée de Rome, près du Champ de Mars, région propice aux grands aménagements urbains. La date de cette construction correspond au troisième mandat de consul d’Agrippa, dont le nom est gravé sur le portique d’entrée. Sur cette inscription, on peut lire : «M.AGRIPPA L.F.COS.TERTIVM FECIT» ce qui signifie « Marcus Agrippa, fils de Lucius, consul pour la troisième fois, le fit construire »).
Ce troisième consulat date de 27 av. J.-C.. Toutefois, une date légèrement différente est parfois
avancée, 25 av. J.-C., à laquelle Dion Cassius dresse la liste des ouvrages achevés par Agrippa sur le Champ de Mars. D’après des fouilles menées à la fin du XIXe siècle, le premier temple était rectangulaire, avec un pronaos (partie antérieure du temple) ouvert vers le sud, et une cella (partie intérieure et fermée du temple) transversale plus large (environ 40 mètres) que longue. Il était construit en blocs de travertin et revêtu de plaques de marbre. Selon l’usage, il était entouré d’un espace libre, aujourd’hui en partie occupé par le temple d’Hadrien, et bordé au sud par la basilique de Neptune.
Le grand incendie de Rome de l’année 80 détruisit plusieurs temples, dont le temple d’Agrippa.
L’empereur Domitien les restaura, et selon Suétone, y fit graver son nom.

Plan d’ensemble
La reconstruction du Panthéon conserva l’axe nord-sud de l’édifice, mais inversa l’orientation de
l’entrée et la dirigea vers le nord. Le pronaos et le bâtiment de transition avec la rotonde occupèrent
l’emplacement de l’ancien édifice, et la rotonde remplit l’espace entre l’ancienne entrée et la
basilique de Neptune. Le nouveau temple fut entouré d’un portique sur trois côtés d’environ 60m
sur 120m, et précédé d’une cour pavée de travertin.

Le pronaos
Le pronaos, qui mesure 33,1m de large pour 15,6m de profondeur, était surélevé par un podium de
1,3m et accessible par un escalier de cinq marches. Au fil des siècles, le sol environnant s’est
exhaussé, et la place qui entoure le Panthéon atteint maintenant le niveau du podium.
Le portique de façade comporte 16 colonnes corinthiennes monolithes de granite, à chapiteaux de
marbre, disposées sur trois rangs: huit colonnes en façade suivies de deux rangs de quatre colonnes.
Les colonnes extérieures sont en granite gris clair, les quatre colonnes intérieures sont en granite
rose plus sombre. Toutes proviennent des carrières d’Égypte. Les fûts de 12,5m de hauteur pour un
diamètre à la base de 1,5m pèsent environ 69 tonnes. Innovation architecturale à noter, le fût des
colonnes n’est pas cannelé, mais lisse. Deux colonnes ont été retirées au Moyen-Age, à gauche et
remplacées par des colonnes des thermes de Néron au XVIIe siècle.
La colonnade ainsi disposée délimite trois nefs, la nef centrale conduit à la grande porte du temple,
les deux nefs latérales donnent sur deux niches en demi-cercle qui devaient abriter des statues,
probablement celles d’Auguste et d’Agrippa. La couverture du pronaos était en poutres et tuiles de
bronze, aujourd’hui remplacées par des tuiles classiques, le pape Urbain VIII ayant fait fondre le
bronze pour la construction du baldaquin de la basilique Saint-Pierre.
Le temple possède deux frontons surhaussés, le principal sur le portique, l’autre contre le mur
massif qui fait la transition entre le pronaos et la rotonde. L’architrave porte deux inscriptions, celle
de la fondation par Agrippa, et une seconde plus petite, mentionnant une restauration sous Septime
Sévère. Le fronton, actuellement nu, était orné de décors en bronze fixés par des crampons.
D’après la position des trous de fixation et notre connaissance du répertoire décoratif impérial, on
suppose la présence d’un aigle de bronze aux ailes déployées.

La rotonde
Le mur circulaire, vue intérieure. Au niveau inférieur, alternance des niches à colonnes et des
petits édicules. Au niveau supérieur, décor du XVIIIe siècle en fausses fenêtres. La rotonde est un mur parfaitement circulaire de 58m de diamètre extérieur qui forme une double paroi de près de 7m d’épaisseur. Elle repose sur une fondation puissante, large de 7,30m et profonde de 4,5m.
Sa partie intérieure, d’un rayon de 21,7m égal à sa hauteur intérieur, assure un double rôle: elle
forme le décor de la cella, et elle soutient le poids de la coupole.
Ce mur intérieur est subdivisé en deux niveaux horizontaux:
Restitution du décor d’origine du niveau supérieur : fenêtres à claustras, faux pilastres de
porphyre.
Le niveau inférieur est évidé par sept exèdres, alternativement semi-circulaires et trapézoïdales
(voir plan). L’entrée constitue la huitième exèdre. Chaque exèdre est bordée par deux colonnes
corinthiennes cannelées et deux pilastres de marbre jaune. L’exèdre qui fait face à l’entrée adopte
une structure différente : les colonnes y sont remplacées par un arc de décharge qui mord sur le
niveau supérieur et qui renvoie les forces verticales sur deux pilastres latéraux. La décoration du
niveau inférieur est complétée par une série de petits édicules en légère saillie au fronton
alternativement triangulaire ou curviligne. Chaque édicule placé entre deux exèdres en allège le
caractère massif créé par les colonnes de soutien. Ces édicules abritaient des statues sur piédestal.
Le dallage, un jour de pluie : reflets de la coupole dans les parties sombres, quatre petites
évacuations de drainage au milieu du carré central.
Le niveau supérieur, délimité par deux corniches circulaires, est un décor de transition, alternant de
fausses fenêtres carrées, des plaques de marbre de couleur et des rectangles de porphyre. Cette
décoration réalisée en 1747 par Luigi Vantivelli remplace la décoration romaine d’origine.
Dans l’Antiquité, de vraies fenêtres grillagées laissaient passer une lumière diffuse, indirectement
captée de l’extérieur par les petites ouvertures du mur extérieur. Ces ouvertures engendraient une
lueur quasi crépusculaire à la base de la coupole, renforçant l’effet de voûte céleste. Elles ont été
partiellement reconstituées en 1930, sur une petite portion à droite de l’abside.

La Coupole

Intérieurement, la voûte s’inscrit dans une sphère parfaite de 150 pieds romains, soit 43,30m de
diamètre, d’une hauteur égale de 43,30m. Cette sphère théorique est donc tangente à la surface du
sol. Elle est nervurée par 140 caissons en stuc, disposés sur cinq rangées (anneaux concentriques de
béton de pouzzolane et de calcaire) de taille décroissante qui laissent libre la calotte du sommet.
Cette calotte est percée d’un oculus central de 8,7m de diamètre. La technique des caissons permet
d’alléger la coupole, de même que le matériau. Les anneaux inférieurs plus épais sont en effet en
béton mélangé à des briques et blocs de tuf lourd, tandis que les anneaux supérieurs sont de béton
mélangé aux tuf léger et pierres volcaniques poreuses.
Une observation attentive des caissons montre que les rectangles qui les modèlent sont légèrement
décentrés vers le haut. En effet, ces moulures ne sont pas centrées sur le milieu de la sphère inscrite
dans la coupole, mais sur la base de cette sphère, qui correspond au centre du sol de la rotonde.
Cette subtile correction crée un effet de perspective rayonnante pour l’observateur qui se tient au
centre du temple.
Les trous présents dans les caissons et dans la calotte laissent supposer la fixation d’éléments
décoratifs en bronze. Certains dessins modernes de reconstitution proposent des étoiles de bronze,
en symbolisme de la voûte céleste.
L’oculus sommital, renforcé par un cerclage de bronze, est l’unique source de lumière directe, car
l’entrée de la cella, tournée vers le nord, est protégée par le pronaos. Il projette un ovale de lumière
qui défile lentement sur les caissons de la coupole, ajoutant à la magie du lieu.
Extérieurement, la partie supérieure de la coupole était couverte de tuiles de bronze doré.

Le montage de la coupole

Comment les Romains ont-ils procédé pour monter la coupole du Panthéon? Nous ne disposons pas
de sources documentaires sur ce chantier précis ni sur d’autres, d’ailleurs. L’édification de la
coupole en béton passe par la mise en place préalable d’un cintre et d’un coffrage.
Cent cinquante ans environ avant l’édification de cette coupole, Vitruve décrivait assez
sommairement la technique pour disposer des planchers en forme de voûte, en construisant sur des
cintres montés avec des solives et couverts de roseaux. Ici, la portée imposée aux cintres est
importante (43 mètres), mais l’on sait que les basiliques romaines étaient couvertes de charpentes,
avec des entraits de 25 à 30 m de portée, largeur observée sur les vestiges. On peut donc admettre
l’hypothèse proposée dans Gründ d’un coffrage supporté par un cintre en charpente prenant appui
sur les corniches intérieures de la rotonde.
Eugène Viollet-le-Duc (1814-1879), architecte français notamment connu pour la restauration
d’édifices comme la Cathédrale Notre-Dame de Paris ou la Cité de Carcassonne, a étudié
l’architecture antique, affine ces hypothèses par la description d’une technique de construction de
voûte en deux étapes, observée sur divers bâtiments romains: montage en briques et mortier d’une
première couche mince de la voûte constituée de nervures en brique qui définissent les caissons
intérieurs sur un cintre léger en bois, puis, après durcissement de cette couche qui forme un coffrage
solide et étanche, édification du reste de la voûte avec ses arcs de décharge et son épaisseur de
béton. Le procédé ainsi décrit est économique, car il ne nécessite qu’un cintrage en bois assez léger
le temps de construire la première épaisseur, le cintrage porteur de la charge complète étant
constitué par la première épaisseur de la voûte.
Une autre solution a été proposée par Pierre Gros: il s’agit de remplir la rotonde de sable ou de terre,
coffrer par-dessus, édifier la coupole, puis vider la rotonde. Cette technique simple est, comme la
précédente, à la portée des bâtisseurs romains qui ont montré avec le mausolée d’Auguste, leur
capacité à monter et à remplir de terre un grand bâtiment cylindrique.

Les personnages célèbres au Panthéon

Depuis la Renaissance, le Panthéon est utilisé comme tombeau. Parmi les personnalités qui reposent
dans les exèdres transformées en chapelles, se trouvent Raphael (1483-1520), selon ses dernières
volontés, ses élèves Baldassarre Peruzzi (1481-1536) et Perin del Vaga (1501-1547), puis les
peintres Giovanni da Udine (1487-1564), Taddeo Zuccaro (1529-1566) et Annibale Carracci (1560-
1609), l’architecte Jacopo Barrozzi da Vignola (1507-1573), le compositeur Arcangelo Corelli
(1653-1713), le cœur du cardinal diplomate Ercole Consalvi (mort en 1824) et deux rois d’Italie:
Victor-Emmanuel II (mort en 1878) et Humbert Ier (mort en 1900), ainsi que l’épouse de ce dernier,
la reine Marguerite de Savoie (morte en 1926).
Le corps du peintre Raphael a été placé dans un sarcophage antique, sur lequel on peut lire
l’inscription du poète Pietro Bembo (1470-1547): «Ci-gît Raphaël, à sa vue la nature craignit
d’être vaincue; aujourd’hui qu’il est mort, elle craint de mourir».
Bien que l’Italie soit une république depuis 1946, des membres volontaires d’organisations
monarchiques font dire des messes d’intention sur les tombes royales du Panthéon. Cela a parfois
soulevé des protestations des milieux républicains, mais une messe n’étant jamais dite en l’honneur
de quelqu’un, mais pour prier pour lui, les autorités catholiques ne voient aucune raison d’interdire
ces pratiques. D’autres polémiques furent déclenchées par la question de transférer au Panthéon les
restes de Victor-Emmanuel IIIet de HUMBERT II, derniers souverains italiens, compromis dans le
fascisme.
Le Panthéon est désormais une église, où l’on célèbre des messes et des mariages. Il est à ce titre
fermé aux visiteurs durant les cérémonies liturgiques.

Le Panthéon de Rome, modèle architectural à travers le monde

Aujourd’hui, de nombreux édifices ont la même architecture que le Panthéon de Rome. En effet, ce
dernier a été une source d’inspiration pour les architectes. Le Panthéon à Paris, la Banque de
Montréal, la National Gallery of Art de Washington D.C., ou le Jefferson Memorial également à
Washington D.C. ont été construits sur le modèle du Panthéon de Rome. Il faut savoir que le
Panthéon de Rome n’est pas inscrit en tant que tel au Patrimoine mondial de l’UNESCO, mais il en
fait partie comme élément du centre historique de la ville

Le Panthéon à Paris
La Banque de Montréal
National Art Gallery de Washington D.C.
Le Jefferson Memorial

Basilique Saint-Jean du Latran et sa place

Avant tout, la place de Saint-Jean du Latran tient son nom de la basilique éponyme. La basilique édifiée dans le quartier du Latran (venant de la famille des Laterani) est accolée au palais du Latran. Cette place est constituée du baptistère du Latran (lieu de baptême) et enfin de l’obélisque du Latran.

Voici d’abord la Basilique Saint-Jean du Latran. Ce monument fut construit entre 320 et 324 après Jésus-Christ sous le règne de l’empereur romain Constantin 1er. Ce monument est caractéristique d’une architecture paléochrétienne, c’est-à-dire inspiré du modèle romain (colonnes) et du modèle des basiliques traditionnelles (constitution interne classique). De par sa taille et son ancienneté, elle est l’une des quatre basiliques majeures de Rome. Avec le palais du Latran, la basilique a longtemps été le siège de la papauté (entre le 4ème et le 14ème siècle). De plus, la basilique Saint-Jean du Latran est le plus ancien édifice religieux de Rome. [possible visite gratuite]. Enfin, la basilique fut assez malmenée durant son histoire : dévastée par les barbares au 5ème s., anéantie par un tremblement de terre à la fin du 9ème s. puis incendiée en 1308 en même temps que le palais.

La nef par laquelle nous entrons mesure 130 m de long ce qui en fait l’une des plus grandes églises après celle de Saint-Pierre. De part et d’autre on trouve des statues représentant les douze apôtres. 

Le sol réalisé à la fin du Moyen-Âge est typique d’une tendance à récupérer ces pierres de couleurs présentes sur des bâtiments antiques et à les réutiliser sous forme de mosaïque dans des bâtiments entre le Moyen-Age et la Renaissance.

A la croisée des nefs, on trouve le maître autel sur lequel Saint Pierre aurait donné la messe. Au-dessus fut construit un baldaquin contenant des bustes reliquaires avec les crânes de Saint Pierre et de Saint Jean. La tombe de Saint Jean se trouve d’ailleurs en dessous.

Anecdote : le président de la république française possède le titre symbolique de “premier et unique chanoine honoraire de la basilique ». Ce titre est hérité des rois de France depuis Henri IV. Les chanoines sont un ordre de l’église chrétienne dans des basiliques. Ce titre est transmis de président en président.

Sur votre droite vous pouvez voir le baptistère du Latran. Ce monument hexagonal est rattaché à la basilique bien qu’il soit hors de ses murs. Le baptistère offrait à l’époque le droit d’entrer dans la Basilique pour les adultes (les enfants n’ayant à cette époque pas la possibilité de se faire baptiser.[VISITE LIBRE POSSIBLE]. Ensuite, à gauche, le palais du Latran. Ce qui était autrefois l’emplacement d’un palais romain est devenu le lieu de résidence des papes durant plusieurs siècles avant que la papauté soit déplacée à Avignon puis sa fixation au Vatican. Ici furent signés les accords du Latran, établis entre Mussolini et le Pape, afin de fixer le rôle du Saint-Siège à Rome.

Aujourd’hui le palais est connu pour être le musée de conservation des collections historiques du Vatican.

Enfin, dernière nous, nous avons l’Obélisque du Latran. Cet obélisque originaire de Karnak en Egypte est le plus grand des obélisques égyptiens connus (32m). Sur ces différentes faces, sont couverts de hiéroglyphes.

Le transport de cet obélisque à Rome est dû à Constance II, fils de Constantin qui en 357 après J-C le fit placer sur la spina du Circus Maximus à côté de l’obélisque d’Auguste.

C’est en 1587 qu’il est sorti de terre d’une profondeur de 7 mètres et brisé en 3 morceaux. Cette année le pape Sixte Quint le fit restaurer et réériger sur la place de Saint-Jean du Latran.

Un peu d’histoire sur le Colisée

Façade Nord du Colisée

Le Colisée se trouve à Rome, la capitale de l’Italie de façon plus précise sur la rive Est du Tibre, le fleuve qui traverse la ville, à l’Est de l’antique forum romain.

Localisation du Colisée dans la ville de Rome

Son histoire:

Le Colisée est l’un des monuments les plus célèbres de Rome et l’un des amphithéâtres les plus importants de l’antiquité et pouvait accueillir jusqu’à 70 000 spectateurs. 

Au cours des siècles, le Colisée a subi de nombreux dommages en raison de l’usure naturelle, des incendies et des séismes. Cependant, il est resté en grande partie intact, et aujourd’hui il est considéré comme un symbole du patrimoine culturel de l’humanité.

Le Colisée est un amphithéâtre romain de forme ovoïde et ellipse. Il à fallu une dizaine d’années pour construire cet amphithéâtre.

Son nom véritable est « Amphitatrre Flavien » mais on l’appelle plus le Colisée , car il été tout prêt du Colosse de Néron, qui est devenu le symbole même de la ville et de sa vie. 

L’amphithéâtre Flavien est un chef d’oeuvre absolu de l’architecture romaine. 

L’état de conservation du Colisée est aujourd’hui extraordinaire. Presque 2 000 après sa construction, il est une des bâtisses les mieux conservées de la Rome antique.

Les jeux:

L’amphithéâtre accueillez de nombreux spectacles ; tous les trois jours, on pouvait assister à des jeux comme des venationes (chasse de bêtes sauvages), des hoplomachies (combats de gladiateurs), et même une naumachie, c’est-à-dire une reconstitution de bataille navale, rendue possible par une inondation des souterrains sous l’arène.

Son fonctionnement:

 Les 76 arcades sur 80 arcades, du rez de chaussée étaient numérotées pour faciliter lacées aux gradins qui figurait sur les billets. Car les spectacles avaient beau être gratuits, il fallait se posséder d’une place attribuée. Une entrée principale, située au Nord, était réservée à l’empereur.

À l’intérieur de l’amphithéâtre, on pouvais distinguer cinq parties de Cavea

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La fontaine de Trevi à Rome

La fameuse Fotaine de Trevi est située dans le rione de Trevi, sur la Piazza di Trevi, et
est adossée au palais Poli à Rome. C’est la plus monumentale et populaire de Rome. La fontaine fut construite aux frais du pape Clement XII (pape de 1730 à 1740), par Nicolas Salvi (1762) qui s’inspira à un dessin de Bernini.

Fontaine de Trevi

Description des éléments essentiels de la fontaine

Elle est composée au centre d’une statue d’Océan représentant Neptune sur un char trainé par
2 tritons. La figure centrale de l’océan, juchée sur un char en forme de coquillage, et les tritons conduisant les chevaux ailés ont été scultés par Pietro Bracci et possèdent tous une explication :
• Les chevaux (l’un obéissant et l’autre fougueux) sont la symbolique des marées changeantes de l’océan.
• Les deux statues (sculptées par Filippo della Valle) disposées dans les alcôves de part et d’autre de Neptune représentent la Prospérité, à gauche, et la Salubrité, à droite.
• Quatre autres statues représentent l’Abondance de fruits, la Fertilité des champs, la Richesse d’automne et l’Aménagement des jardins qui sont pas moins que les allégories des quatre saisons.

Il y a même des inscriptions en latin qui rendent hommage aux deux papes constructeurs de la Fontaine de Trevi. Les armoiries du pape Clément XII sont également là. Voici la signification : « Clément XII, Souverain Pontife, a embelli avec un raffinement grandiose l’aqueduc Aqua Virgo, recommandé pour son abondance et sa salubrité, en l’an de grâce 1735, la sixième année de son pontificat ».

Statue de Neptune, dieu des eaux et
des sources


Coutumes de la fontaine

Selon la tradition, il est de coutume de jeter une pièce de monnaie par le bras droit en tournant le dos à la fontaine avant de quitter « la ville éternelle », une superstition associée à la fontaine étant que celui qui fait ce geste est assuré de revenir dans la capitale italienne afin de retrouver cette pièce.


Cet argent attirait alors la convoitise aussi bien des enfants du quartier qui prenaient les pièces à l’aide d’un aimant attaché au bout d’une ficelle, que de personnes qui en tiraient un moyen de subsistance. Depuis quelques années cette pratique est interdite, et la monnaie de la fontaine est désormais collectée par les autorités et reversée à l’association caritative catholique Caritas et sert à aider les familles pauvres pour un montant de près d’un million d’euros par an, soit près de 14 000 euros par semaine ou 2 000 euros par jour pour un poids d’environ 500 kg

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