Ce jardin se déploie sur 5 hectares en plein cœur du quartier de la Cité. Les six terrasses qui le composent ont été aménagées sur les pentes du Puy Saint-Etienne lors de la construction d’un nouveau palais épiscopal, à la fin du XVIIIème siècle. Acheté par la ville en 1910, cet ensemble a été progressivement réaménagé. On peut y découvrir un jardin à la française, un vaste jardin botanique et un espace écologique présentant les environnements naturels du Limousin ; il a été créé en 1950 pour servir de lieu d’observation pour la faculté de pharmacie. Les terrasses offrent un point de vue remarquable sur les bords de Vienne.

Au Moyen Âge, lorsque la ville de Limoges se retrouva coupée en deux (la Cité et le Château), les habitants du quartier de la cathédrale (la Cité) se retrouvèrent dépendants du vieux pont Saint Martial situé en aval sur la Vienne. Cependant, ce pont est sous le contrôle du Consulat du Château… L’évêque (seigneur de la cité) décide donc de construire un pont, pour ne plus dépendre des consuls du château mais aussi et surtout pour toucher lui-même les taxes de passage. Achevé en 1203, ce pont participait au système défensif de la Cité. Il était défendu par deux tours munies de pont-levis, une à chaque extrémité.  Durant la période industrielle, la Vienne était utilisée pour le flottage des bois d’œuvre et de chauffage, en provenance de la forêt limousine. Ces bois descendaient la rivière et le pont Saint Étienne marquait la limite du flottage des bois. Ceux-ci étaient arrêtés en amont du pont par de solides « ramiers » construits vers 1760 et détruits en 1897. Le bois était alors stocké sur la berge, dans…

Le Four des Casseaux est un four à porcelaine qui permettait de cuire simultanément 15 000 pièces de porcelaine. Il appartenait à la manufacture de porcelaine Royal Limoges créée en 1797 par François Allaud.  Il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 6 juillet 1987, consacré à l’une des céramiques les plus célèbres au monde, la porcelaine de Limoges. Il est le seul, parmi les 5 vestiges de fours ronds encore présents à Limoges, à être classé monument historique, sous le nom d’ancien four à porcelaine et accessible au public. Le four comprend 2 chambres de cuisson, une première cuisson à 900° puis une seconde dans un bain d’émail à 1 400°. Il a ouvert au public en 1992 et est géré par l’association Espace Porcelaine qui a pour mission la protection et la valorisation du patrimoine industriel de la porcelaine de Limoges.

Depuis 1912, le musée des beaux-arts est situé dans l’ancien palais épiscopal (qui appartient à l’évêque) du XVII dans le vieux quartier historique de la cité. Le palais a été nationalisé en 1905 par la 3° république. Il est bâti par Joseph Brousseau entre 1766 et 1774 qui s’est inspiré du château de Beauvais dans le style classique (désormais rare à Limoges). Le bâtiment en granit à une forme particulière: en forme de U, il possède 2 pavillons d’entrée. Les décors de la chapelle qui se trouvent dans l’une des ailes du musée datent du XVIII-XIX° siècle. Désormais, le musée accueille en plus de ses trois collections très complètes: l’archéologie, les beaux-arts et les émaux, de nombreuses expositions temporaires comme en ce moment “ les couleurs de l’argent: trésors de l’orfèvrerie de Dunkerque du XVIII. »

La cathédrale Saint Étienne de Limoges est classée Monument Historique depuis 1862. Elle a été construite majoritairement du 11ème au 19ème siècle. Celle-ci est dédiée à Saint Etienne, un martyr chrétien, et elle a été voulu par l’évêque de Limoges : Aimeric de la Serre de 1246 à 1272. Son style est gothique et néo-gothique, c’est aussi une œuvre de la renaissance avec son jubé, d’abord édifié entre les deux piliers occidentaux puis déplacé en 1789 au fond de la nef. Elle a survécu à la guerre de cent ans et à la révolution française. Le jubé a été réalisé en 1533 et 1534 et a été voulu par Jean de Langeac. Le grand orgue se situe au-dessus du jubé, il a été édifié en 1963 et possède 4 sommiers perpendiculaires et 3 claviers. Elle comprend également un clocher porche de 7 étages, les tombeaux avec gisant de Raynaud de la Porte et Bernard Brun. Mais également le tombeau sans gisant de Jean de Langeac. Le portail Saint-Jean est de style gothique.

Anciennement connue sous le nom de « place Royale », cette place centrale de Limoges est le symbole de la rénovation de la ville dans les années 1960.  C’est à la suite de la vente et de la démolition de l’abbaye de Saint-Martial, en 1794, que se forme un grand espace libre, en plein cœur de ville : la place Royale, future place de la République, par une délibération du Conseil municipal du 20 juillet 1880. Pendant le 19ème siècle, la place devient le point névralgique de Limoges, non seulement un lieu de promenade, mais également un lieu commerçant, avec ses nombreux cafés et boutiques. Elle voit aussi se dérouler de nombreuses attractions foraines, à l’occasion des foires de la Saint-Loup et des Saints-Innocents. Parmi les principaux édifices situés sur la place, un Monoprix sur trois niveaux, les Galeries Lafayette. La place, construite sur les vestiges de l’ancienne abbaye Saint-Martial, abrite aussi l’entrée de la Crypte Saint-Martial. La crypte, qui contient les tombeaux de saint Martial et de sainte Valérie, a été redécouverte en…

Ce monument construit en 1919 est inscrit au titre des Monuments Historiques depuis le 15 janvier 1975. Il a été conçu par l’architecte Roger Gonthier (qui sera plus tard l’architecte de la gare des Bénédictins). Après l’effort de la guerre, le bétail se fait rare et doit être importé d’autre pays, notamment d’Argentine, puis doit être gardé au frais pour éviter les maladies dues à la dégradation de la viande. C’est ainsi qu’à l’origine c’était un pavillon frigorifique destiné au stockage et à la vente de la viande. Il est ensuite devenu un marché couvert, une gare routière puis maintenant une salle d’exposition. C’est un bâtiment octogonal coiffé d’un dôme en cuivre. Quatre auvents protègent les angles de l’édifice dont l’entrée. Sur chaque façade, la partie supérieure dévoile un ensemble d’ornementations en céramique représentant des guirlandes de fleurs blanches avec des pétales en bleu de four. Le dessous des auvents profite également de ces décorations. Vous retrouverez de nombreux carreaux de céramiques en bleu de four sur les façades. La décoration intérieure est peinte par…

Pour la rentrée 2022, les BTS 2 avaient comme objectif d’organiser une journée d’intégration pour les premières années de BTS. Pour cela, les BTS 2 ont choisi de leur faire découvrir la ville de Saint-Junien de façon ludique. Les BTS 2, les BTS 1 et les professeurs étaient répartis en 3 équipes : les noirs, les bleus et les rouges. Chaque équipe avait un parcours différent mais l’arrivée était la même pour tous : le site Corot. Les 3 équipes ont fait des arrêts sur 12 lieux importants de la ville. Pour bien finir cette journée, les BTS 2 ont organisé un goûter à l’étage BTS pour partager un moment convivial. Cette sortie a permis de découvrir les nouveaux étudiants du BTS tourisme mais aussi de renforcer les liens entre les BTS 2 et les professeurs.

BTS Tourisme en balade Le jeudi 8 septembre, les étudiants de première année de BTS Tourisme ont eu l’occasion de participer à une journée d’intégration organisée par les deuxièmes années. Au programme de cet après-midi : un circuit découverte autour des principaux points d’attraction de laville. Les trois groupes (bleus, rouges et noirs) étaient composés de BTS des deux promos et de deux professeurs. ⬆️ Pour découvrir les parcours cliquer sur les photos ! ⬆️ A chaque étape, une explication était proposée par les deuxièmes années, s’ensuivait une question dont la réponse leur donnait accès aux coordonnées GPS du prochain lieu grâce à un QR code. Entre chaque point, des petites animations étaient proposées pour rendre l’après-midi plus ludique etpermettaient de renforcer la cohésion entre les membres du groupe. Durant le parcours, les équipes avaient l’occasion de s’affronter grâce à des malus et des défis. Ellespouvaient communiquer grâce à des outils de géolocalisation.Après plus de 3h de parcours, n’avons pas pu effectuer l’activité finale qui regroupait les trois équipes par faute de temps. L’après-midi…